Forte hausse des créations d’entreprises en janvier 2022
Publié le 23.2.2022 à 9:20, modifié le 23.2.2022 à 19:59
Pour le deuxième mois consécutif, les créations d’entreprises ont fortement augmenté en France en janvier 2022. L’Insee a changé sa méthode de calcul ce qui conduit à relever le nombre de créations.
>> En janvier 2022, le nombre de créations d’entreprises en France est ressorti à 91.335, contre 88.626 en décembre, soit une hausse de 3,1% sur un mois, selon les données publiées à 8h45 par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Par rapport à janvier 2021, les immatriculations d’entreprises sont en hausse de 2.096, soit 2,3% de plus.
>> Cette augmentation provient essentiellement des immatriculations de micro-entrepreneurs (+4,6%) alors que le nombre de nouvelles entreprises classiques est quasi stable (+0,6%).
La méthode de calcul des créations d’entreprises change à partir de janvier 2022
>> Attention, l’Insee introduit un nouveau mode de calcul des créations d’entreprises à partir de janvier 2022. Cela conduit à relever le nombre d’immatriculation d’environ 5% selon l’Institut. Sur 2021, c’est environ 55.000 créations supplémentaires qui ont ainsi été enregistrées, portant le total des créations de près de 996.000 à plus de 1.050.000. Ainsi, le million de créations a bien été atteint l’an dernier.
>> Le nouveau mode de calcul augmente aussi sensiblement la part des entreprises individuelles dans le total des créations. Elles représentent 12,6% des immatriculations en 2021, contre 8,4% avec l’ancienne méthode. La part des sociétés recule à 26,6%, contre 27,2%. C’est surtout la proportion de micro-entreprises qui diminue (60,8% contre 64,4%).
Bon à savoir : pour mesurer les créations d’entreprises en France, l’Insee utilise le Répertoire des entreprises et des établissements (REE), issu de la base Sirene.
Depuis janvier 2009 et la création du régime de la micro-entreprise (appelé auto-entreprise jusqu’en 2014), les créations d’entreprises au sens large intègrent les entreprises “classiques” et les micro-entreprises.