Le grand boom du marché immobilier français au 2e trimestre 2021
Publié le 9.9.2021 à 19:19, modifié le 10.9.2021 à 8:45
Les prix de l’immobilier ancien en France ont poursuivi leur hausse au 2e trimestre 2021. Le nombre de transactions atteint un niveau record.
>> Au 2e trimestre, le volume de transactions de biens immobiliers anciens cumulé sur 12 mois a atteint un record à 1.155.000, selon l’Insee. Il progresse de 6,9% par rapport au 3 premiers mois de l’année et de 14,7% sur un an. Sur les 10 dernières années, la moyenne s’élève à 860.000 transactions.
>> Après 3 trimestres de repli en 2020 lors des premiers confinements, l’activité sur le marché immobilier est repartie de plus belle. Il est probable que ce rebond soit en partie alimenté par le report des transactions qui n’ont pu se concrétiser l’an dernier. En outre, le maintien de taux des crédits immobiliers à un niveau historiquement bas soutient aussi la tendance.
Les prix dans l’immobilier anciens plus élevés au 2e trimestre 2021
>> Cette très forte dynamique du marché immobilier ancien se réalise dans un contexte de prix de plus en plus élevés. Au 2e trimestre, les prix des logements anciens (maisons et appartements) ont grimpé de 5,9% sur un an, selon l’indice Insee-Notaires.
>> En France (hors Mayotte), les prix des maisons dans l’ancien ont soutenu la tendance avec une hausse annuelle de 6,9%, contre +4,6% pour les appartements.
>> Si le marché français est globalement très bien orienté, certaines zones et certains bien sont plus recherchés. Ainsi, sur un an, les plus fortes hausses concernent :
- les maisons en Provence-Alpes-Côte d’Azur > +7,3%
- les appartements en Auvergne-Rhône-Alpes > +7,3%
- les appartements dans les agglomérations de moins de 10.000 habitants et en milieu rural > +7,2%
- les maisons en Rhône-ALpes > +7,2%
Seule exception, les appartements parisiens
>> Alors que les prix dans l’ancien en province ont grimpé de 7% sur un an, Paris évolue à contre tendance. Le prix des appartements parisiens affichent une baisse de 0,3% sur un an. Certes, les prix dans la capitale sont très élevés mais il s’agit du seul marché en repli.
Ces communes qui comportent plus de ⅔ de résidences secondaires