Le moral des patrons en France se dégrade en avril 2023
Publié le 20.4.2023 à 8:45, modifié le 20.4.2023 à 18:35
L’indice du climat des affaires recule pour le deuxième mois consécutif. Le moral des chefs d’entreprises recule dans tous les secteurs, sauf le commerce.
>> Le moral des chefs d’entreprises serait-il en train de flancher ? Si l’indice du climat des affaires reste au-dessus de sa moyenne de longue période (100 points), il enregistre en avril 2023 un deuxième mois consécutif de baisse. Il ne serait pas surprenant que le contexte économique actuel, marqué par une faible croissance et une inflation élevée, finisse par affecter la confiance des chefs d’entreprises.
>> Selon les données publiées par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) à 8h45, l’indice synthétique du climat des affaires en France a reculé de 1,2 point, à 101,9 points en avril 2023. En mars, cet indice mesurant le moral des patrons était ressorti é 103,1 points, en baisse de 0,4 point sur un mois.
La plupart des secteurs sont touchés par la baisse du climat des affaires en avril 2023
>> Cette baisse de confiance touche les dirigeants de tous les secteurs, sauf le commerce de détail. Elle est marquée dans l’industrie (-2 points, à 101,1) et dans les services (-1,7 point, à 103). Dans le bâtiment, la chute enclenchée en décembre a tendance à ralentir en avril (-0,5 point, à 110,6). Et donc le commerce de détail enregistre un regain de confiance (+0,9 point, à 99,8) et approche de nouveau sa moyenne historique.
>> Dans ce contexte, le climat de l’emploi recule assez fortement (-2 points, à 108,4) alors qu’il était stable depuis décembre. L’indicateur reste toutefois bien au-dessus de sa moyenne historique.
Ce qu’il faut savoir pour comprendre cet indicateur : L’indicateur du climat des affaires résulte de sondages d’opinion des chefs d’entreprise sur diverses composantes de leur activité. Il fait la synthèse des enquêtes mensuelles menées par l’Insee dans tous les secteurs (industrie, commerce, services…). Au-dessus de 100, les patrons considèrent que la conjoncture est favorable.