L’inflation en France ralentirait à +3,1% sur un an en janvier 2024

Publié le 31.1.2024 à 8:45, modifié le 31.1.2024 à 12:59

La baisse de l’inflation en janvier 2024 s’expliquerait principalement par le ralentissement des prix de l’alimentation, des produits manufacturés et de l’énergie.

>> Selon les données provisoires publiées par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) à 8h45, l’indice des prix à la consommation (IPC) en France s’établirait à 118,2 points en janvier 2024 (base 100 en 2015). Ainsi, l’inflation ressortirait à +3,1% sur un an, après +3,7% en décembre. Ce reflux, s’il se confirme, dépasserait les prévisions de l’Insee (+3,3%) formulées mi-décembre. Sur un mois, l’indice des prix recule de 0,2%, après +0,1% en décembre.

>> Cette baisse de l’inflation sur un an serait due au ralentissement des prix :

• des produits manufacturés (+0,7% après +1,4% en décembre)
• de l’énergie (+1,8%, après +5,7%)
• et de l’alimentation (+5,7%, après +7,2%)

>> A l’inverse, la hausse des prix des services augmenterait légèrement, à +3,2%, après +3,1%. Enfin, la hausse des prix du tabac au 1er janvier atteint 16,8% sur un an.

Ce qu’il faut savoir sur cet indicateur : l’indice des prix à la consommation permet de mesurer l’inflation, c’est-à-dire la variation moyenne entre 2 dates des prix des produits consommés par les ménages. Comme le produit intérieur brut (PIB) ou le taux de chômage, c’est un indicateur économique majeur. Il est utilisé notamment pour indexer le SMIC, certains contrats, les pensions alimentaires ou encore les rentes viagères. L’IPC fait l’objet de 2 publications mensuelles de l’Insee, une provisoire (à la fin du mois) et une définitive (vers le 13 du mois suivant). La version définitive est publiée au journal officiel tous les mois. L’Institut statistique publie aussi l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), utilisé pour les comparaisons internationales.

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