La dette publique de la France en légère hausse au 4e trimestre 2024
Publié le 27.3.2025 à 7:30, modifié le 28.3.2025 à 21:19

La dette publique de la France grimpe à 3.305 milliards d’euros au 4e trimestre 2024. Elle représente 113% du PIB.
>> Selon les chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dévoilés à 7h30, la dette publique de la France ressort à 3.305,3 milliards d’euros à la fin du 4e trimestre 2024. La dette des administrations publiques au sens de Maastricht augmente ainsi de 3,9 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent (3.301,4 milliards d’euros). Elle représente 113% du PIB, soit une baisse de 0,6 point par rapport au trimestre précédent.
>> Sur un an, la dette publique tricolore affiche une dégradation de 202,8 milliards d’euros (3.102,5 milliards d’euros au 4e trimestre 2023). Pour mémoire, au 4e trimestre 2019, dernier trimestre complet avant la crise sanitaire, la France présentait un endettement public de 2.387,4 milliards d’euros.
La dette publique liée à la Sécurité sociale recule au 4e trimestre 2024
>> Dans le détail :
- la dette de l’Etat est en légère baisse au 4e trimestre, à 2.687 mds€ (-3,7 mds€ sur un trimestre)
- celle des organismes divers d’administration centrale est en très légère hausse (+1,1 md€, à 69,8 mds€)
- la dette des administrations publiques locales est en forte augmentation (+11,9 mds€, à 261,9 mds€)
- les administrations de sécurité sociale enregistrent une diminution de leur dette (-5,5 mds€, à 286,6 mds€)
>> En parallèle, l’Insee a publié la première estimation du déficit public pour l’ensemble de l’année 2024. Il s’établit 169,6 mds€, soit 5,8% du PIB. La dégradation du déficit public se confirmerait bien (5,4% en 2023) même si elle est inférieure aux prévisions (6% du PIB attendu). Les comptes nationaux 2024 définitifs seront publiés le 28 mai.
Ce qu’il faut savoir sur cet indicateur : La dette au sens de Maastricht couvre l’ensemble des administrations publiques : l’État, les administrations publiques locales, la Sécurité sociale… C’est une dette brute (elle prend en compte uniquement les passifs), consolidée (elle ne prend pas en compte la dette d’une administration détenue par une autre) et exprimée en valeur faciale. C’est la mesure de la dette publique retenue par le Traité de Maastricht, dont 2 critères concernent les déficits publics.