Le climat des affaires en France se stabilise à son niveau historique en juin 2023
Publié le 22.6.2023 à 8:45, modifié le 22.6.2023 à 12:43
L’indice du climat des affaires, qui mesure le moral des chefs d’entreprise, enregistre des évolutions contrastées selon les secteurs en juin 2023. Le climat de l’emploi est stable aussi.
>> Selon les données publiées par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) à 8h45, l’indice synthétique du climat des affaires en France s’établit à 100 points en juin. Ainsi, le moral des patrons est resté stable par rapport au mois précédent et se maintient au niveau de sa moyenne de longue période (100). Cela traduit une opinion plutôt neutre des chefs d’entreprises sur la conjoncture. En mai, l’indice était de 100 points, en baisse de 2,2 points sur un mois.
>> De la même manière, l’indice du climat de l’emploi est stable aussi en juin, après avoir enregistré une forte baisse en mai. Il ressort à 105,1 points, un niveau qui reste supérieur à sa moyenne historique.
Le climat des affaires a rebondi dans l’industrie en juin 2023
>> Derrière la stabilité du climat des affaires, on observe toutefois des évolutions très différentes selon les secteurs.
>> En effet, le moral des chefs d’entreprise rebondit nettement (+2,2 points) dans l’industrie et dans le commerce de détail (+1,7 point). L’indice est stable dans les services, où il se situe légèrement au-dessus de sa moyenne historique.
>> En revanche, le climat des affaires dans le bâtiment poursuit sa dégradation pour le sixième mois consécutif. L’indice perd 0,6 point, à 107,2 points. « L’opinion des entrepreneurs du bâtiment sur leur activité, prévue comme passée, se détériore légèrement », précise l’Insee.
Ce qu’il faut savoir pour comprendre cet indicateur : L’indicateur du climat des affaires résulte de sondages d’opinion des chefs d’entreprise sur diverses composantes de leur activité. Il fait la synthèse des enquêtes mensuelles menées par l’Insee dans tous les secteurs (industrie, commerce, services…). Au-dessus de 100, les patrons considèrent que la conjoncture est favorable.