Les micro-entrepreneurs continuent de doper les créations d’entreprises en février 2021
Publié le 12.3.2021 à 11:10, modifié le 12.3.2021 à 11:10
En France, le nombre de créations d’entreprises a rebondi en février 2021. Cela s’explique par la forte croissance des immatriculations de micro-entreprises.
85.556 créations d’entreprises en février 2021, nouveau record
>> Sur un mois, les créations d’entreprises en France ont grimpé de 3,8% en février, selon l’Insee. Les immatriculations mensuelles atteignent ainsi un nouveau record à 85.556 (données corrigées des variations saisonnières et jours ouvrables). En janvier, le nombre d’entreprises créées avait reculé de 1%, à 82.429 unités (chiffre qui vient d’être révisé).
>> Sur un an, la hausse est encore plus spectaculaire : +22,8%. En février 2020, les créations d’entreprises avaient connu un léger tassement mais rien de comparable avec ce qui allait arriver de mars à mai pendant le premier confinement, comme le montre le graphique.
Un rebond qui provient essentiellement des créations de micro-entreprises
>> Les immatriculations de micro-entrepreneurs sont à l’origine de ce rebond. Elles ont décollé de 5,1%, à 56.949 en février. Le régime de l’auto-entreprise représente ainsi 66,6% du total des créations.
>> Le nombre de créations d’entreprises classiques augmente tout de même de 1,3% sur un mois, à 28.607.
>> Par activité, les créations d’entreprises sont particulièrement dynamiques dans le transport et entreposage (+13,5%) et dans l’hébergement et restauration (+9,5%). Ce dernier secteur est porté par les activités de restauration rapide, souligne l’Insee.
Que retenir ? Une fois de plus, il convient de relativiser ce chiffre record. Déjà en vogue ces dernières années, le régime de l’auto-entrepreneur (simple et rapide à mettre en place) est largement plébiscité depuis juin dernier. La crise sanitaire a certes créé de nouveaux besoins, comme la livraison à domicile, mais il ne faut pas oublier que la grande majorité des micro-entrepreneurs ne génère que très peu de revenus (50% touchent moins de 310 € par mois).
